Le Voyageur contemplant une mer de nuages
Un jour, un matin, le destin
M'appelait des cimes enneigées.
Je pris mon courage à deux mains,
Et sur les pentes escarpées,
J'avançais difficilement.
Et puis, arrivé au sommet,
Un spectacle surprenant
Se déroulait à mes pieds.
Je m'approchai doucement
Pour mieux y plonger mon âme.
Des nuages, doux et soyeux,
Flottaient au dessus du chaos
De roches mêlées à la brume.
Entre terre et cieux,
Les vapeurs se bousculaient sans dire mot.
Devant ce théâtre naturel,
Je ne savais que penser.
Pourquoi penser quand on peut regarder ?
Pourquoi regarder quand on peut admirer ?
Pourquoi admirer quand on peut s'abandonner ?
Immobile, je me laissais envoûter.
Cette symphonie si captivante
Lentement, dans le vent, me berçait.
Ce souffle si fascinant,
Ce décor si transportant...
Ce tableau me laissait bouche bée.
Tristement vint l'heure du retour.
Combien de temps suis-je resté,
En haut, dans ce lieu sans détours ?
Une heure, un jour, un siècle, une éternité.
Commentaire :
Ce poème fut réalisé pour un DM de Français en spetembre/octobre 2013, et m'a donné goût à l'écriture. On peut le considérer comme le début de mon aventure dans la poésie